La science

L’étude de l’astéroïde Vesta, situé dans la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter, a révélé l’existence de mystérieux canaux ressemblant à des rigoles créées par des écoulements de fluides. Une équipe de chercheurs de la NASA a mené des expériences simulant les conditions sur Vesta afin de découvrir comment le liquide a pu être préservé à la surface.

Des expériences ont montré que les solutions salines peuvent rester à l’état liquide suffisamment longtemps pour former des canaux, même dans des conditions difficiles. Les impacts de météorites peuvent ouvrir des poches de glace cachées sous la surface, libérant ainsi de l’eau salée.

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Charon représente environ 12 % de la masse de Pluton et n’est pas techniquement en orbite autour de Pluton. Ils gravitent autour d’un centre de masse commun situé à l’extérieur de Pluton. Ils dansent – et cette danse n’a peut-être pas commencé par une collision, mais par un « baiser »

Une nouvelle étude de la NASA propose un nouveau modèle pour la formation de Pluton et de son plus grand satellite Charon, connu sous le nom de scénario « kiss and grab ». Cette hypothèse suggère que les deux corps se sont brièvement rapprochés, puis séparés tout en restant liés par la gravitation.

Lors du processus de collision, les deux objets n’ont pas subi de fonte importante, comme ce fut le cas pour la Terre et la Lune. Au contraire, ils ont conservé leur intégrité, ce qui explique la présence d’un océan souterrain sous la région de Tombaugh, le fameux « cœur » de Pluton.

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En 2025, Saturne subira un effet d’optique, grâce auquel ses célèbres anneaux « disparaîtront » temporairement de notre champ de vision. En effet, le 23 mars, la planète prendra une position latérale par rapport à la Terre et les anneaux deviendront presque invisibles en raison de leur épaisseur minime – quelques dizaines de mètres seulement. Nous verrons Saturne « de côté », et ses anneaux ressembleront à une fine ligne ou disparaîtront complètement lorsqu’ils seront observés à l’aide de télescopes.

Ce phénomène rare est dû au long changement de saison sur Saturne, qui dure environ 29 ans. Au cours de ce cycle, l’angle d’inclinaison de la planète par rapport à la Terre change, ce qui entraîne la « disparition » temporaire des anneaux. Ce phénomène se produit tous les 13,7 à 15,7 ans.

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Les anciennes méthodes de navigation maritime utilisées par les marins polynésiens, par exemple, restent remarquablement efficaces même aujourd’hui, bien que leur utilisation nécessite des connaissances et une expérience approfondies. L’expédition de 1976, au cours de laquelle la pirogue polynésienne Hōkūleʻa a parcouru 3 800 kilomètres de Hawaï à Tahiti sans instruments modernes, en se fiant aux étoiles, aux vagues et aux signes naturels, en est un exemple marquant. La réussite de ce voyage a confirmé la viabilité de la technologie ancienne et a inspiré un renouveau des pratiques de navigation traditionnelles.

La boussole hawaïenne, par exemple, divise le ciel en 32 secteurs liés à des étoiles clés. Les navigateurs doivent connaître environ 200 étoiles pour naviguer avec précision. Cependant, l’utilisation réelle des étoiles n’est possible que 10 % du temps en raison des conditions météorologiques, des nuages ou de la lumière de la lune, ce qui rend la tâche beaucoup plus difficile. Dans ce cas, les navigateurs prêtent attention à la direction des vagues, au mouvement des oiseaux et même aux changements de couleur de l’eau.

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Une étude portant sur des restes alimentaires vieux de 780 000 ans a permis de mieux comprendre le régime alimentaire des chasseurs-cueilleurs préhistoriques. Les scientifiques ont révélé que les hominini – un groupe comprenant les humains modernes et leurs plus proches ancêtres éteints, qui vivaient autrefois dans ce qui est aujourd’hui Israël – consommaient une grande variété d’aliments végétaux, en particulier ceux qui étaient riches en amidon. Parmi eux, les chercheurs ont identifié les glands, l’avoine, les haricots et les plantes aquatiques.

La découverte des scientifiques remet en question la croyance populaire selon laquelle le régime alimentaire des ancêtres de l’homme était principalement composé de protéines animales. Il est à noter que les aliments végétaux ont souvent été négligés dans les discussions sur les régimes alimentaires préhistoriques, en partie parce qu’ils sont conservés beaucoup moins fréquemment que les restes d’animaux trouvés dans les sites archéologiques sous la forme d’ossements.

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